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Pourriez-vous vous présenter ?

Je suis chercheur en science agronomique et suis spécialisé en gestion de l’eau et des sols. J’ai principalement mené mes recherches sur les systèmes d’irrigation, et plus particulièrement sur la gestion de la salinité des sols sous irrigation. Je suis entré au Cirad en 1984 et j’ai aujourd’hui 62 ans.

Quel est votre parcours ?

Mes recherches m’ont successivement mené sur l’ile de la Réunion, au Niger (5 ans), au Mali (3 ans), en Tunisie (9 ans) et au Burkina Faso (3 ans). J’ai également assuré l’animation d’une petite équipe de recherche pendant 5 années entre mes séjours au Mali et en Tunisie. Ma carrière a ensuite évolué vers la gestion de la recherche, tout d’abord en tant que directeur régional adjoint  du Cirad en Afrique de l'Ouest - Zone sèche à Ouagadougou pendant 4 ans, puis désormais à Abidjan en tant que directeur régional.  De fait, mon expérience des pays côtiers est limitée. Mais cela ne fait que renforcer ma curiosité et mon envie.

Quelles sont vos ambitions pour la direction régionale du Cirad ?

Nos activités sont déjà importantes en Côte d’Ivoire et au Bénin où nous comptons respectivement 22 et 10 chercheuses et chercheurs en mobilité internationale et de nombreux projets. Il s’agira d’assurer la continuité de cet élan et de renforcer les retombées de nos travaux au profit du développement par une communication plus active à destination des décideurs et des bailleurs de fond. Dans les autres pays, nous devons exploiter le formidable vivier de nouveaux partenariats et de projets dans les différents domaines de compétences du Cirad. Le Ghana, le Togo et la Guinée sont des cibles privilégiées de ce déploiement.

Quel est plus précisément votre rôle dans ce dispositif ?

Le directeur régional du Cirad n’a pas de position hiérarchique vis-à-vis des chercheuses et chercheurs qui exercent leurs activités sous la tutelle de leur directeur d’unité de recherche. Sa fonction est davantage de représenter la direction générale du Cirad vis-à-vis de nos partenaires dans leur diversité, d’apporter son appui aux activités menées par le Cirad dans le domaine administratif et financier, et de faciliter l’intégration des chercheuses et chercheurs dans leur environnement professionnel. J’accorderai une place importante à la communication sous la forme d’actualités sur la page web de la direction régionale, dans les réseaux sociaux et sous la forme de notes d’orientation à destination des décideurs et des bailleurs.