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Le Maroc accueille un atelier de réflexion autour de la dynamique partenariale des dispositifs de recherche en cas de crises

Les partenaires du projet CoMPAR issus de 6 dP étaient réunis à Meknès du 8 au 12 mai
Les participants : 6 dispositifs de recherche et de formation en partenariat
Le projet CoMPAR a tenu un atelier “croisé” du 8 au 12 mai dernier sur le campus de l’Ecole nationale d’agriculture (ENA) de Meknès. Les partenaires de six dP francophones du projet, qui s’étaient déjà impliqués dans d’autres les ateliers du projet CoMPAR, ont été invités :
- dP Systèmes de production d’altitude et de durabilité à Madagascar (Spad)
- dP Forêts et biodiversité à Madagascar (F&B)
- dP Diversité biologique et systèmes agroécologiques - santé des sols et des cultures (Divecosys)
- dP Systèmes irrigués au Maghreb (Sirma)
- dP Réseau de recherche sur les forêts d’Afrique centrale (R2Fac)
- dP Systèmes agroforestiers en Afrique centrale (Agroforesterie Cameroun)
Un objectif central : Améliorer la résilience des partenariats en situation de restriction de déplacements
Dans le cadre d’un processus participatif s’appuyant sur l’intelligence collective, ces acteurs de chaque dP ont dans un premier temps identifié les changements désirables et indésirables induits par la crise, ainsi que les pistes d’actions à développer pour l’avenir. L’atelier de Meknès, en croisant les regards entre la quinzaine de participants issus des différents dP, visait à poursuivre cette réflexion et à identifier des thématiques transversales, porteuses de synergies potentielles à différents niveaux (régional, scientifique, partenarial). Les thèmes "modalités d’appui", "optimisation des moyens", "dynamique d’inclusion des partenaires" et "place des jeunes dans le dP" ont plus particulièrement focalisé les discussions.
Une place dédiée aux jeunes et à l'inclusivité
La place des jeunes a été un axe majeur discuté au sein de l’atelier inter-dP. Les réflexions ont porté sur la place des jeunes au sein des dP et, comment les seniors pouvaient favoriser leur engagement et développer leur sentiment d’appartenance. Dans l'ensemble, les points clés liés à la place des jeunes dans les dP ont été l’intégration au-delà de la thèse, l'engagement durable, la valorisation de l'autonomisation, la facilitation du lien avec le marché du travail, la création d'un réseau d'alumni, la participation à des séminaires et formations, et la promotion d'un environnement de travail favorable.
Lors des échanges autour de l’inclusion, plusieurs problématiques et pistes d’amélioration ont été évoquées. Les idées de mieux (in)former les parties prenantes d’un dP qui sont géographiquement éloignées ou isolées (pas d’accès au numérique) ont été retenues. Par exemple un technicien gérant une parcelle expérimentale en milieu reculé pourrait devenir un ambassadeur du dP (un “champion farmer”). Ou encore, comment donner plus de pouvoir aux animateurs des dP (proches des activités de terrain), sans pour autant changer la dynamique au sein des comités de pilotage a aussi été abordé.
Prochain RV à Montpellier fin juin avec les anglophones
Un second atelier similaire, conduit en anglais, se déroulera à Montpellier à la fin du mois de juin et s’adressera aux partenaires des dP non francophones. Dans la phase suivante du projet CoMPAR, des entretiens semi-directifs et une enquête en ligne s’appuyant sur les éléments issus des ateliers seront déployés afin d’élargir le cercle des acteurs consultés au-delà des dP visités.
Ces discussions de Meknès ont finalement tracé des pistes pour la rédaction d'un guide de recommandations issues du projet, qui lui se déroulera jusqu'à fin 2024. À la fin de la semaine, les participants sont retournés dans leurs pays respectifs (Cameroun, Congo, Madagascar, RDCongo, Tunisie, Bénin, Burkina Faso, Gabon, Maroc) en tant qu'ambassadeurs du projet CoMPAR auprès de leurs collègues, collectifs et institutions. L'enthousiasme et la cohésion de groupe ont posé les bases d’interactions riches entre les collectifs participants.